La première plateforme de MOOCs francophone en janvier 2014
La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, a présenté le 2 octobre son plan FUN (France Université Numérique). Ce plan en faveur du numérique dans l’enseignement supérieur a plusieurs objectifs et en particulier l’amélioration de la visibilité des formations numériques grâce à la création d’une plateforme de MOOCs certifiants.
Une plateforme de MOOCs francophone
Pour faire face à l’essor des plateformes telles que EdX ou Coursera, il fallait« une initiative à l’échelle nationale pour soutenir les universités dans ce nouveau défi », a affirmé la ministre. Ainsi, sur la soixantaine des MOOCs recensés, vingt seront accessibles sur cette plateforme francophone dès janvier 2014. Les inscrits pourront suivre des cours conçus par une dizaine d’établissements comme l’Ecole Polytechnique, HEC, l’Institut Mine Telecom ou encore l’Ecole Centrale Paris. Ces cours gratuits et ouverts à tous traiteront aussi bien de santé, de numérique, de management ou encore de biologie.
La ministre rappelle que les MOOCs ne sont pas réservés aux étudiants. Ils concernent également les personnes qui souhaitent se former et apprendre dans le cadre de la formation initiale et continue. Les inscriptions seront ouvertes le 28 octobre sur le site www.france-université-numérique.fr.
Les MOOCs sont encore peu connus en France
Aux Etats-Unis, 80% des établissements universitaires proposent des cours en ligne contre seulement 3% dans les universités françaises. L’objectif de la ministre est que « chaque étudiant puisse bénéficier, à chaque étape de son cursus, d’un accès à des cours en ligne de qualité à l’horizon 2017 ». Outre la réalisation de cette plateforme, le projet France Université Numérique aura d’autres objectifs comme labelliser des formations numériques, développer des interactions avec les acteurs économiques du secteur privé ou encore accompagner les enseignants dans ces nouvelles méthodes d’apprentissage. Avec ce projet FUN, Geneviève Fioraso espère que la France pourra rattraper son retard en la matière.