Comment éviter la triche ?
Avec l’omniprésence d’internet et de la connaissance à portée de clic, il est de plus en plus évident pour les étudiants d’utiliser les ressources mises à leur disposition. Cette utilisation ne se fait cependant pas toujours à bon escient, et c’est pourquoi les universités doivent mettre en place des techniques pour parer cette fraude.
Le e-learning également concerné par la triche
On pourrait penser que la triche n'est présente que sur les bancs des écoles physiques, comme dans le film les sous-doués passent le bac, où les futurs bacheliers rivalisent d'imagination pour ne pas avoir à connaitre leurs leçons. Mais même les formations à distance doivent prendre des mesures pour s'assurer que les étudiants réalisent eux-mêmes et en autonomie leurs examens.
En effet, il est tout à fait possible aux étudiants, lors des examens en ligne, de chercher des réponses sur le web, ou encore de faire faire leurs écrits par une personne plus compétente dans le domaine. Pour contrer ce phénomène, la plateforme américaine Coursera, spécialisée dans les MOOCs, a développé un programme spécial qui reconnait la vitesse et le rythme de frappe des étudiants, pour éviter que quelqu'un d'autre réalise les dissertations des étudiants. Une autre solution consisterait à bloquer les ordinateurs pour éviter de lancer d'autres programmes que ceux nécessaires aux examens. Mais cette solution s'avère être utopique tant la complexité de ce système est grande, et qu'il suffirait d'un autre appareil connecté pour contourner ce blocage.
Des solutions existantes dans l'enseignement à distance
Cependant, le e-learning permet de mettre des formations à la portée de tous, partout autour du globe, grâce à internet. Et dans certaines cultures, le plagiat est considéré comme un hommage à la personne ayant écrit le texte, alors des étudiants se plaignent des différents standards selon les pays. Ainsi, il est conseillé aux universités de clarifier leur politique sur le plagiat dès le début de la formation. De ce fait, certaines de ces universités gratuites en ligne ont mis en place un système de code d'honneur que doivent signer les étudiants, dans lequel ils s'engagent à ne pas tricher. Dans certains autres cours, les étudiants ont la possibilité d'obtenir un certificat vérifié moyennant une somme de 20 à 65€, et qui assure de l'authenticité des travaux rendus. De plus, il existe des outils en ligne qui analysent un document écrit et délivrent un rapport de plagiat, en comparant le texte à ce qui se trouve sur internet.
Mais avec l'avancée de la technologie et le développement des formations par correspondance, les possibilités de triche se développent aussi, mais autant que celles de contrer ces dernières. Et on pourra alors peut être bientôt rêver d'un monde où la triche n'a plus sa place à l'école, mettant tous les élèves sur un pied d'égalité.