Un serious game à l’occasion du Sidaction
Les serious game n’en finissent plus de prendre soin de vous, après la détection de symptômes de la fièvre méditerranéenne et d’autres maladies, un nouveau jeu sérieux baptisé « VIHdeo Game » a été lancé par le laboratoire pharmaceutique Janssen, en partenariat avec l’association Sida Info Service.
Eduquer sur les risques de transmission
Ce jeu sérieux est à destination des jeunes à partir de 13 ans, pour les sensibiliser sur les risques de transmissions, et les comportements à adopter en cas d’exposition au virus. Ainsi, au cours des neuf saynètes, le joueur en apprendra un peu plus sur les progrès médicaux réalisés depuis la découverte du Virus d’Immunodéficience Humaine, en 1981, puis sur les modes de transmission, en testant ses connaissance par le biais de quiz, pour enfin voir la vie quotidienne d’une personne malade du Syndrome d’Immunodéficience Acquis (SIDA). Aussi, il apprendra les dangers qui existent lors d’un rapport sexuel non protégé, et les risques de demander des conseils sur internet, alors qu’il suffit d’aller voir un médecin (sans tarder) pour avoir les réponses à ses questions et une prise en charge adaptée.
Plutôt prévenir que guérir
Par cette initiative, le laboratoire belge souhaite éduquer les populations et rappelle que le SIDA ne se guéri pas complètement, on peut juste atténuer les effets du virus par la prise des médicaments. Ainsi, plus les gens seront prévenus des comportements à risques, plus la maladie pourra être évitée. De plus, ce jeu nous rappelle qu’on peut être malade du SIDA sans le savoir, tant la période entre le moment où le virus est contracté et l’apparition des symptômes est longue, allant de quelques mois à plusieurs années. Ainsi, on estimait en 2011, qu'entre 15.000 et 30.000 personnes étaient contaminées sans le savoir en France. De ce fait, ce jeu sérieux agit en faveur du dépistage, pour faire comprendre les risques au grand public.
Ainsi, ce jeu sérieux qui a été mis en ligne à l’occasion du Sidaction, au début du mois d’avril, permettra peut être aux plus jeunes de comprendre les risques de contamination liés à certains comportement (la transmission suite à l’usage de drogues est également abordée), et qui permettra à certains de réviser leurs cours de biologie.
