Plus de masques « maison » dans les écoles
La question des masques à l’école évolue. Depuis deux jours seuls les masques de catégories 1 sont autorisés dans les écoles, et non plus les masques en tissus artisanaux, jugés trop peu efficaces. L’obligation reste toutefois théorique, ne reposant sur aucun suivi coercitif.
Les masques de catégorie 1 pour tous les élèves
Terminés les masques fantaisistes fabriqués à la maison, qui certes avaient le mérite de proposer un peu d’originalité. Leurs performances sanitaires ont toutefois été jugées insuffisantes, puisque ne filtrant que 70% des aérosols. Le Haut Conseil de la santé publique indique ainsi qu’il est préférable de « substituer aux masques de catégorie 2 et aux masques de fabrication artisanale, des masques grand public de catégorie 1, en raison de leur meilleur pouvoir filtrant ». Dont acte : depuis lundi dernier, seuls les masques de catégorie 1 doivent équiper les élèves des écoles primaires, de collège et de lycée.
Bien qu’eux-aussi conçus en tissu, les masques de catégorie 1 sont fabriqués par des industriels, avec un contrôle de qualité. Ces derniers ne sont toutefois pas infaillibles non plus, puisqu’efficaces à 90%. Ils sont ainsi à peu près équivalents aux masques chirurgicaux en tissu, mais moins performants que les masques FFP2, désormais pris d’assaut avec la vague des variants.
Les masques à l’école, une obligation non coercitive
Les nouvelles mesures en matière de masque à l’école concernent aussi les enseignants et les personnels éducatifs, qui doivent également renoncer à leurs masques fabriqués main. D’autres mesures renforcées sont également entrées en vigueur, avec l’aération obligatoire des classes toutes les heures (péniblement applicable avec la vague de froid), la distanciation physique très théorique de deux mètres à la cantine, doublée de l’obligation de ne pas mélanger les classes à table.
Une question a rapidement surgi face aux nouvelles mesure. Que risquent les élèves ne portant pas le bon masque ? Juridiquement rien, et pratiquement pas grand-chose, avec l’improbabilité de les renvoyer chez eux, surtout en école primaire. Par ailleurs aucune consigne, coercitive ou non, n’a été donnée aux établissements scolaires par le ministère de l’Éducation. Une fois les maigres stocks épuisés, il ne devrait plus rester qu’à prendre acte.