Les dates du BAC 2021
Les dates du BAC 2021 viennent d’être révélées; elles se dérouleront – si tout va bien – du 15 mars au 2 juillet, avec les résultats disponibles dès le 6 juillet. Sans surprise, les spécialités demandées pour les épreuves de mars sont très largement dominées par les disciplines scientifiques et économiques.
Trois épreuves écrites et un grand oral pour le BAC 2021
En considérant que la pandémie soit terminée ou suffisamment endiguée à la fin de l’hiver, les épreuves du BAC 2021 débuteront le 15 mars avec les deux épreuves de spécialité, prévues sur trois jours. Pour les épreuves générales, le choix est prévu entre 11 disciplines très variées, allant des arts aux sciences économiques et sociales, en passant par l’histoire, les langues ou encore les sciences informatiques. La sacrosainte épreuve de philosophie, vestige de l’ancien BAC, se déroulera beaucoup plus tard le 17 juin, aussi bien pour la voie générale que technologique.
Les prétendants au titre enchaîneront ensuite rapidement avec le fameux “grand oral” du 21 juin au 2 juillet, pour les deux voies, en lien avec les deux spécialités choisies au mois de mars précédent. Cet oral, la philosophie et les deux spécialités compteront pour une partie importante de la notation finale (60%), le reste demeurant tributaire du contrôle continu. Les résultats seront disponibles dès le 6 juillet, et, pour les rares candidats en situation de rattrapage, les épreuves débuteront aussitôt le lendemain, jusqu’au 9 juillet.
La combinaison la plus choisie : maths et physique-chimie
Les épreuves de spécialités choisies par les aspirants au BAC sont sans surprise dans la continuité de l’année précédente. Les mathématiques sont très largement plébiscitées à 64%. Plus loin arrivent la physique-chimie (43,5%), les sciences vie et terre (42,2%), puis les sciences économiques et sociales (37,9%) – toutes ces disciplines étant assimilées aux meilleures chances d’obtenir un travail, et bien rémunéré. Les sciences humaines, depuis longtemps sacrifiées sur l’autel de la rentabilité économique, font pâles figures – hormis l’histoire et les sciences politiques (33,4%). Les humanités, littérature et philosophie sont ainsi choisies à seulement 18,5%, et les arts plastiques, voie royale vers l’impasse, à 3,4%.
Sans surprise là non plus, la combinaison la plus choisie pioche parmi les disciplines les plus utiles pour trouver un bon emploi par la suite, à savoir mathématiques / physique-chimie / SVT (26,1%). Les deux autres combinaisons suivantes, loin derrière, esquissent une ouverture vers les sciences humaines avec l’histoire, choisie avec les mathématiques et les sciences économiques et sociales à 6,8%, et les langues et SES à 6,5%. La nouvelle spécialité numérique et sciences informatiques ne séduit pour l’instant que peu les prétendants au titre, avec seulement 8,4% des élèves de terminale intéressés.
Non, les élèves ne vont pas “plancher” sur les épreuves, et les résultats ne “tomberont” pas! Plutôt que ces expressions familières rabâchées chaque année dans les médias, les synonymes ne manquent pas : par exemple les élèves composeront, et les résultats seront dévoilés.