Les collèges et lycées en alternance
Les collèges et lycées effectuent à leur tour leur rentrée, une semaine après les écoles maternelles et primaires. Une rentrée toute en nuance selon les départements les plus touchés par la pandémie, sur fond d’inquiétudes syndicales, susceptibles de déboucher sur des blocages locaux.
Les collèges et lycées en demi-jauge
La rentrée sera particulière pour les collèges et lycées – comme d’habitude désormais depuis un an. Les lycéens vont ainsi connaître un épisode de blended learning, ou en “demi-jauge”, partagé entre enseignement à distance et présentiel. Pour les collèges, seuls les 6ème et 5ème connaîtront une rentrée normale , les 4ème et 3ème étant eux-aussi concernés par l’alternance de cours – du moins pour les quinze départements les plus touchés par la pandémie (voir liste officielle).
Le protocole sanitaire en vigueur avant les vacances sera toujours d’actualité, chaque cas de COVID signalé entraînant la fermeture de l’ensemble de la classe concernée. Pour tenter d’éviter des fermetures par trop massives, le brassage sera encore plus évité, notamment pendant la cantine (au demeurant déconseillée), avec des groupes d’élèves distanciés et issus des mêmes classes. Par ailleurs 64 millions d’autotests sont à disposition des élèves de plus de 15 ans, ainsi que du personnel éducatif.
Des appels syndicaux au blocus
Outre les questions sanitaires, la rentrée pourrait être compliquée par les revendications syndicales à l’approche du BAC. L’Union nationale des lycéens (UNL) appelle à un blocus des lycées pour faire valider le BAC uniquement en contrôle continu, et également le BTS. Le gouvernement a en effet annoncé le déroulé normal des épreuves de fin d’année, y compris le grand oral et la traditionnelle épreuve de philosophie, ainsi que les épreuves de rattrapages.
Les revendications portent sur les iniquités des lycéens face aux épreuves, avec une partie des élèves les plus aisés ayant moins de difficultés que les autres, grâce aux établissements huppés restant ouverts le plus possible, et la possibilité pour les parents de payer des cours par correspondance. D’après le syndicat UNL, une pétition en ligne aurait déjà reçu plus de 200 000 signatures en une semaine, appelant à la suppression des épreuves de fin d’année.