Les bibliothèques québécoises passent au numérique

Les bibliothèques suivent l’évolution du numérique dans le monde de l’éducation. Dans la ville de Longueuil, Québec, les bibliothèques municipales proposent désormais, en plus de leurs livres imprimés, 1300 ouvrages électroniques. Et d’ici la fin de l’année, 1000 autres seront ajoutés à la collection. Ce renouveau numérique aura coûté à la ville québécoise 20 000 dollars.

Des prêts en ligne pour la collection numérique

Les 70 000 abonnés des bibliothèques de la ville peuvent réserver et télécharger ces livres numériques tout en restant chez eux. Pour cela, ils doivent se rendre sur la plateforme en ligne où ils pourront télécharger les ouvrages à partir de leur ordinateur, tablette, liseuse ou encore smartphone. Ce prêt numérique fonctionne comme celui des livres imprimés. Les livres électroniques téléchargés sont chronodégradables, c’est-à-dire qu’ils s’autodétruisent après 21 jours.

Les livres numériques, une alternative aux problèmes du papier

En plus de ces livres numériques téléchargeables, les bibliothèques proposent aux Longueuillois 2000 journaux en 50 langues consultables sur place.

Certaines personnes de la ville sont restées réticentes face à ce virage numérique. Le journaliste Patrick Lagacé, présent pour le lancement de la collection numérique, les a rassurés et les a encouragés à utiliser plus régulièrement les réseaux d’informations disponibles sur leurs outils numériques. Pour les convaincre, il a insisté sur le fait que le papier coûte cher et surtout qu’il pollue. Le numérique serait donc un moyen de préserver notre planète !

Même si les livres imprimés n’ont pas encore disparu, les ouvrages électroniques se font petit à petit une place dans les bibliothèques. Plus tard, il est fort probable que l’on voit le développement d’un nouveau genre de bibliothèque : une bibliothèque sans livre comme la Bibliotech qui à récemment ouvert au Texas.