La Déclaration de Bruxelles sur l’Education mondiale
Le 5 décembre 2018 se déroulait à Bruxelles la Réunion mondiale sur l’éducation organisée par l’UNESCO, regroupant une soixantaine de pays. L’objectif était de fixer l’orientation mondiale de l’éducation sur les quatre prochaines années, avec à la clé l’adoption de la Déclaration de Bruxelles.
Mieux former les encadrants et éradiquer l’analphabétisme
Parmi les déclarations fortes adoptées par l’UNESCO figure la volonté de « ne laisser personne de côté », selon les mots de la sous-directrice générale pour l’Education, Stefania Giannini. « Il est temps de rappeler qu’il subsiste de grands défis et ce dont nous avons réellement besoin pour s’y attaquer plus efficacement. En premier lieu, une volonté politique forte, deuxièmement une action collective, troisièmement un accroissement majeur des ressources » a ainsi déclaré la sous-directrice générale.
Les autres points marquants de la Déclaration de Bruxelles incluent la volonté d’éliminer totalement l’analphabétisme d’ici quatre ans, d’accroître l’investissement dans l’éducation, ainsi que d’améliorer la formation des enseignants, des formateurs et des éducateurs, ainsi que des directeurs d’écoles. L’objectif recherché est d’offrir des systèmes de formation davantage inclusifs, et fondés sur l’avenir.
L’accès à l’enseignement pour les migrants
Certaines parties de la Déclaration de Bruxelles reflètent particulièrement l’actualité, à travers plusieurs enjeux mondiaux majeurs. Il en est ainsi de la résolution adoptée concernant les migrants, les réfugiés et autres personnes déplacées, qui devraient être inclus de manière normale dans les systèmes d’éducation. Par ailleurs, l’UNESCO affirme le besoin de renforcer l’éducation dans sa sensibilité au genre.
Un autre sujet d’actualité concerne le développement durable à travers le monde, qui passe inévitablement par une éducation globale, avec l’accent placé sur le sentiment de citoyenneté mondiale. Dans une même optique d’égalité, la Déclaration de Bruxelles affirme également le besoin de mettre en exergue les nouveaux besoins de compétences, qui font appel à une éducation ouverte, flexible et dynamique, avec notamment l’usage des TICE.
« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde ». Nelson Mandela.
