High Learning, premier moteur de recherche de tests académiques
La startup High Learning a démarré ses activités en novembre 2013, fondée par Franck Attelan (directeur de la Prépa AURLOM et rédacteur de la bible du Tage Mage), et rejoint par Arnaud Sévigné (HEC Paris). Dans la lignée des jeunes entreprises lancées à l’assaut du marché alléchant de l’e-learning, High Learning entend s’imposer grâce à l’originalité de son concept, étendre rapidement ses offres et rayonner à l’international.
S’entraîner en ligne aux tests et concours
Le concept d’High Learning prône une formule e-learning inédite, en offrant la possibilité aux collégiens et lycéens de s’évaluer sur l’ensemble des disciplines étudiées en classe, et en permettant aux étudiants de s’entraîner aux examens et concours de l’enseignement supérieur. Un moteur de recherche permet d’accéder à une vaste gamme d’épreuves, depuis le primaire jusqu’au supérieur. Aux côtés des célèbres tests d’anglais (TOEIC – TOEFL) figurent notamment les concours administratifs, d’écoles de commerce ou encore d’écoles d’ingénieurs. L’internaute peut également s’exercer aux fameux tests de culture générale et de langues étrangères, et aussi de façon plus originale à des tests de recrutement professionnels. High Learning est totalement gratuit et propose un accès illimité à un total de 100 000 questions. Le site bénéficie en outre d’un algorithme permettant de mémoriser le parcours effectué, et ainsi d’offrir des propositions de tests adaptées aux résultats de l’internaute.
Projets et ambitions d’une startup d’e-learning française
Le sérieux de High Learning est revendiqué par la qualité des questions proposées, rédigées par « de nombreux spécialistes des tests et de l’évaluation », incluant 80 professeurs et auteurs spécialistes, ainsi que 100 relecteurs. L’ambition ne manque pas à Franck Attelan et Arnaud Sévigné, qui recherchent entre 1 et 1,5 millions de fonds pour développer leurs activités. Avec à la clé la création d’outils pédagogiques personnalisables pour les professeurs dans le but de créer leurs propres tests, et également des offres de suivi à distance et de statistiques comparatives. Un projet de « session live » devrait permettre à plusieurs centaines d’étudiants de s’entraîner de concert sur plateforme commune, afin de comparer leurs résultats. L’idée de High Learning est certes française, mais la startup n’entend pas se cantonner au territoire national. Les regards se tournent vers l’international, où plusieurs pays apprécient fortement les tests en ligne et sont autant de marchés possibles : Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Australie, Italie et Turquie.
High Learning s’inscrit dans la montée en puissance des startups dédiées à l’e-learning. Surfant sur le succès mondial et le développement fulgurant de l’apprentissage en ligne, la jeune société pourrait bien rapidement faire briller le savoir-faire français à l’international.