COVID-19 : un MOOC de l’Imperial College London

Publié le 26/06/2020 à 21:47
COVID-19 : un MOOC de l’Imperial College London

Présente dans le top 10 des meilleures universités du monde, l’Imperial College London bénéficie d’une réputation d’excellence dans les sciences, l’ingénierie et notamment la médecine. L’ICL a édité dès le mois de février un MOOC informatif sur le COVID-19, toujours disponible et réactualisé, actuellement le plus populaire dans le monde sur Coursera. 

 

 

La nature et les enjeux du COVID-19 en MOOC

 

Avec 14 Prix Nobel en un siècle d’existence, l’Imperial College London est une référence internationale. Ses MOOC interactifs lui font office de vitrine de luxe, abondamment suivis à travers le monde. Actualité oblige, le MOOC Science Matters: Let’s Talk About COVID-19 cavale en tête. Ouvert à tous et à tous les niveaux, le MOOC se veut avant tout pédagogique, fournissant des clés pour saisir l’ampleur de la pandémie et sélectionner les sources d’informations fiables, comprendre les moyens scientifiques de lutte contre les foyers, et reconnaître l’importance de l’effort de coopération international en cours.

 

Les MOOC de l’Imperial College London se déroulent entièrement en ligne, et est totalement gratuit. L’inscription est disponible à tout moment, et les cours peuvent se suivre à volonté selon les disponibilités. La durée du MOOC est relativement modeste, soit 13 heures, se limitant à une approche globale didactique, sans s’engager dans des détails trop complexes pour les apprenants dénués de bagages scientifiques. Lancé en février au tout début de l’épidémie, le MOOC est régulièrement actualisé pour tenir compte de la diffusion du virus et des progrès de la recherche.

 

 

Des recommandations tardivement appliquées

 

L’Imperial College London ne s’est pas contenté d’informer le grand public sur le virus. Au début du mois de mars, alors que l’Angleterre était encore très largement épargnée par la pandémie, et semblait devoir le demeurer, l’ICL préconisait déjà d’appliquer un strict confinement pour éviter le pire. Avec huit chercheurs membres du comité scientifique chargé d’instruire Boris Johnson, l’ICL a pesé de manière déterminante pour infléchir le Premier ministre dans sa décision – très tardive – d’engager sa nation dans la voie du confinement, à partir du 23 mars.

 

Le rapport de l’Imperial College London tablait en mars sur 20 000 morts au Royaume-Uni si ses mesures de confinement étaiet rapidement mises en place. En cas de non application de ces recommandations, le total indiqué s’élevait à 510 000 victimes. Les estimations de l’ICL semblaient fondées, puisque le chiffre des victimes fait actuellement état de 43 000 morts, soit beaucoup plus près de l’estimation basse, en tenant compte du retard de la mise en place du confinement. Pour les États-Unis, l’administration de Donald Trump s’est elle-aussi inspirée des recommandations de l’ICL, mais avec un retard encore plus important. Ce dernier estimait jusqu’à 2 millions de morts en cas de non application rapide d’un confinement – 126 000 aujourd’hui.

 

 

 


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