BAC 2019 : de 14 à 77 ans
Comme chaque année, le BAC réserve ses surprises quant à l’âge des prétendants. Pour cette cession 2019, le plus jeune candidat, Julien, défie le BAC du haut de ses 14 ans, alors que son camarade de 54 ans plus âgé, Michel, entend bien rajouter une ligne à son C.V.
Le BAC à 14 ans
Pour Julien, Niçois de 14 ans, l’épreuve du BAC devrait surtout s’apparenter à une formalité. Inscrit au lycée privé Michelet en terminale L, Julien en est déjà à trois ans d’avance pour son âge. “Il apprenait vite“, confie de manière modeste sa mère. En effet, Julien a expédié le collège en deux ans, sans se soucier du regard effaré de ses camarades. Certes, à l’âge de 5 ans, Julien jouait déjà au Monopoly deux heures d’affilée.
Très serein, le jeune postulant se prépare de manière rationnelle au BAC, en se limitant à une heure et demie par jour, ce qui serait largement suffisant selon une étude. Résolument scientifique, Julien s’inquiète seulement de laisser quelques points en route dans des matières un peu trop littéraires à son goûts, comme la philosophie et l’histoire.
Rajouter le BAC L au palmarès d’une vie
A l’opposé de l’échelle des âges, Michel de l’Yonne considère l’épreuve du BAC avec sérénité du haut de ses 77 ans. Cet ancien entrepreneur s’était déjà frotté à l’épreuve 54 ans plus tôt, à l’époque vaincu par l’épreuve de physique. Désormais libre de son temps, cet ambitieux retraité compte bien venir à bout du BAC L, en révisant un peu, et en comptant surtout sur sa longue et riche expérience de vie.
Pour préparer les épreuves de sport, Michel a dû se remettre au badminton, et retrouver son maillot de bain. Privilégiant la mémoire visuelle, le jeune retraité se sent particulièrement confiant en philosophie et en français, visant à la fin la mention “assez bien”. Et même si l’aventure se termine par un échec, l’enjeu demeure limité : “J’ai déjà eu une vie bien remplie et j’ai affronté des choses plus graves au cours de mon existence“.
Julien et Michel pourront bientôt traiter les sujets du BAC qui ne manqueront pas d’apparaître… A défaut de “tomber“.