Enquête : les cadres français, mauvais élèves en anglais

Publié le 11/09/2013 à 09:14
Enquête : les cadres français, mauvais élèves en anglais

Les étudiants français ne sont plus les seuls à se plaindre de leur mauvais niveau en anglais. Les cadres aussi s’inquiètent de leurs faibles connaissances dans la langue de Shakespeare. L’étude de Cadremploi et 1to1 English réalisée auprès de 3 896 cadres en France révèle que près de la moitié d’entre eux prétend avoir un niveau d’anglais débutant, tandis que 16% parleraient la langue couramment.  

 

Un frein important à l’embauche et à l’évolution de carrière

 

Alors que 70% des cadres interrogés utilisent l’anglais dans le cadre de leur travail, la moitié affirme avoir peur de parler dans la langue et même de rédiger un courrier ou un email. Un manque de confiance en soi préoccupant quand on sait que les entretiens d’embauche en anglais sont de plus en plus fréquents.

 

Pas étonnant qu’un interviewé sur deux ait estimé que ce mauvais niveau représente un réel frein lors d’un entretien d’embauche et même pour une évolution de carrière.

 

Comment combler cette lacune ?

 

Ce retard pris par les cadres a commencé dès leurs études. Une fois sur le marché du travail et dans le rythme d’une activité professionnelle, il est difficile de trouver du temps pour reprendre les bases de la langue. Pourtant, des formations adaptées aux professionnels sont disponibles. Ce n’est pas l’envie qui pose problème puisque 72% pensent qu’une formation à l’anglais les aiderait à trouver un emploi ou à évoluer plus rapidement. C’est bien le manque d’informations sur les techniques d’apprentissage, jugée insuffisante par 60% des cadres, qui les bloque. D’ailleurs, 40% sont disposés  à financer eux-mêmes une formation en langue.

 

Quand on voit que seulement un quart des personnes sondées a eu accès à une formation en langue, on se rend bien compte qu’il existe un manque de communication dans les entreprises. Pour le bien de leurs salariés et pour des cadres plus performants, celles-ci auront intérêt à se pencher sur la question. D’autant plus que l’étude estime que l’anglais sera de plus en plus utilisé en entreprise dans les années à venir.  


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