Des professeurs de langue sexy

Publié le 17/09/2014 à 13:50
Des professeurs de langue sexy

Qui pourra encore dire que l’apprentissage des langues est rébarbatif ? Avec les technologies d’e-learning et des professeurs aux arguments indiscutables, apprendre le français, le polonais, le danois ou encore le russe ne sera plus désormais qu’un plaisir. A condition bien sûr de rester concentré sur l’intérêt pédagogique des leçons

 

L’enseignement des langues par des mannequins

 

Le célèbre magazine de mode « I-D », fondé en 1980 par Terry Jones, vient de lancer une touche de fraîcheur certaine dans l’e-learning et l’apprentissage des langues. Le principe est simple : enseigner des notions de différents langages en quelques minutes, avec des mannequins renommés en guise d’enseignants. Une pédagogie à l’efficacité assurée, et avec à la clé un affolement du nombre de vues sur YouTube. Pour le polonais, la belle Ola Rudnicka se charge de dispenser quelques phrases utiles avant un séjour à Varsovie. Nastya Sten explique patiemment comment dire en russe « Où puis-je trouver le Wifi ici ? » ou encore « Où puis-je trouver une bouteille de vodka ? ». Il vaut mieux être particulièrement concentré pour retenir quelques phrases de danois grâce à la démonstration convaincante de Nadja Bender. Découvrir comment prononcer correctement en japonais « Prenons du saké et des sushis » devient une formalité avec la mannequin Tao Okamoto. Des leçons toujours aussi attrayantes existent aussi en mandarin et en patois anglais.

 

 

La french touch de l’e-learning

 

La beauté incontestée de la langue française méritait bien un traitement de faveur de la part du magazine « I-D ». La top model français Camille Rowe s’est chargée de dispenser sept leçons de prononciation, parfois en tenue pour le moins légère. Pour les débutants dans la langue de Molière, il est ainsi préférable de faire preuve d’une attention soutenue pour tenter retenir des phrases symboliques de la culture française, voir résolument clichées : « Où est-ce que l’on peut danser à Paris ? », « Je me sens très Simone de Beauvoir », « Je me sens un peu paresseuse aujourd’hui » ou encore « On va manger quelque chose ? » (des croissants, du fromage et bien sûr du vin rouge, avec modération). L’égérie de la marque de lingerie américaine Victoria’s Secret évolue dans une salle de classe, dans une cuisine et en bonne partie sur un lit, avec une méthode d’enseignement percutante et une sensualité certaine.

Inutile d’espérer maîtriser le russe, le japonais, le danois ou le français à l’issue des courtes leçons mises en ligne par « I-D »,  qui n’a pour objectif que de dispenser quelques phrases plus ou moins utiles lors de voyages touristiques. Pour des leçons beaucoup plus etoffées, les écoles de langues en ligne ne manquent pas, avec Babbel et Busuu notamment. Il est cependant d’ores et déjà certain que cette nouvelle méthode « légère » d’e-learning possède un (très) fort potentiel marketing pour l’apprentissage des langues…

 


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