[Numérique] Quatre chiffres sur le mobile learning
Dans les tendances de l’e-learning en 2017, figure toujours le désormais incontournable mobile learning, qui puise son succès à la fois dans la démocratisation du haut débit et des smartphones, et dans une réelle demande de la part des entreprises.
Un chiffre d’affaire plus que doublé en 2017 pour le mobile learning
47% : c’est la part des entreprises américaines utilisant d’ores et déjà le mobile learning dans leurs formations professionnelles. Car tout le monde y gagne. Les employés se forment plus librement, quand ils le veulent et où ils le veulent, avec ce qu’ils utilisent le plus : leur ordinateur portable, leur tablette ou leur smartphone. Pour les sociétés, il s’agit d’une substantielle économie pour leur budget de formation, puisqu’une bonne part de l’apprentissage se déroule en autonomie et sur du matériel personnel.
12,2 milliards de dollars : c’est le marché attendu du mobile learning en 2017. Soit plus du double du chiffre d’affaire actuel, plafonnant « seulement » à 5,3 milliards de dollars. Là encore cette prospection se fonde sur les intérêts réciproques du mobile learning en entreprise, aussi bien pour les employés que pour les dirigeants. Cette explosion du chiffre d’affaire se conjugue également avec la démocratisation désormais acquise des matériels de haute technologie et du haut débit.
Tous accros aux smartphones ?
40% : c’est le pourcentage de personnes utilisant davantage leur smartphone, pour n’importe quel usage, plutôt que leur ordinateur. Même comparé aux ordinateurs portables ou aux tablettes, les smartphones sont toujours plus pratiques à transporter et à utiliser partout et à tout moment. Et c’est justement l’essence même du mobile learning : pouvoir apprendre n’importe quand et où on le souhaite, c’est-à-dire lorsque l’on en a vraiment le besoin et l’envie.
221 : c’est le nombre de fois par jour où une personne consulte son smartphone. Un chiffre moyen, variant fortement selon les catégories d’âge, et ainsi bien plus important pour
les plus jeunes. Même s’il peut s’agir à chaque fois de quelques secondes, le temps cumulé par jour les yeux sur son portable peut largement dépasser les deux heures, dont une bonne partie peut être consacrée à l’apprentissage informel (médias, vidéo…)
Le mobile learning n’est pas synonyme de formation purement désincarnée et numérique. C’est surtout un complément utile au présentiel, et le plus souvent considéré comme tel (blended learning), en parallèle à d’autres formes de formation comme le social learning.