L’Europe dresse un classement des universités mondiales
Chaque année, des dizaines de classements apparaissent, en général nationalement, pour dire quelle est la meilleure école, le meilleur lycée, ou encore la meilleure fac. Mais il n’y avait, jusqu’à aujourd’hui, qu’un classement mondial des universités, effectué par l’université de Shanghai (la même qui a lancée les MOOCs Chinois). Alors, pour concurrencer ce classement que certains estiment biaisé, l’Europe a lancé son propre classement, U-Multirank.
Le classement de Shanghai : Sujet à controverses
Ce classement vient à la suite d’une idée lancée pendant la présidence française à la présidence tournante de l’Union Européenne, en 2008. Cette année là, le classement de Shanghai avait fait grand bruit, et les européens, français en tête, s’estimaient perdants quant à l’exactitude des critères retenus. En effet, le palmarès ne tenait compte que de la réputation scientifique internationale des universités, avec des critères comme le nombre de prix Nobels ou de lauréats de la Médaille Fields étant chercheurs dans l’université, ou encore le nombre de parution dans la revue Nature et Science. Ainsi, les critiques étaient nombreuses quant à la pertinence et la représentativité des critères. En effet, selon ces critères, seulement 20 universités parmi les 500 retenues étaient Française, et près de la moitié du top 100 étaient raflée par les Universités Américaines.
Plus de critères pris en compte
Dans ce classement, l’idée à été de donner l’image la plus juste, et la plus personnalisable pour que les étudiants trouvent l’université qui leur correspond le plus. Ainsi, il y a plus de critères, notamment avec la qualité de l’enseignement, l’ouverture à l’international, l’implication locale, et d’autres. Ainsi, plus de souplesse est amenée, notamment par le fait que l’on peut pondérer les critères qui nous sont plus ou moins importants. Pour l’instant, seulement trois disciplines sont répertoriées : la physique, le génie mécanique et électrique, et la gestion/commerce, mais dès l’année prochaine, les universités de psychologie, d’informatique et de médecine devraient être intégrées.
Alors, dans ce nouveau classement, 62% des 850 universités sont européennes, avec de nombreuses universités française. Comme quoi, chaque classement dépend des critères retenus, et ce n’est pas parce que l’un des classements place une université comme étant la meilleure, qu’elle conviendra à tout le monde.
