[Université] Le succès du blended learning
L’usage du blended learning améliorerait les résultats des étudiants à l’université. C’est en tout cas le résultat d’une étude menée par la West Chester University of Pennsylvania ; des bénéfices qui seraient également partagés par les enseignants, également en termes économiques et au niveau du temps économisé.
Le plébiscite du blended learning
Le blended learning désigne la combinaison d’un enseignement à distance (elearning) avec une formation en présentielle, mêlant ainsi l’usage des TICE avec celui des cours en salle classiques. Ce type de formation est de plus en plus plébiscité dans les universités depuis plusieurs années, en particulier aux États-Unis. Chose confirmée par la nouvelle étude de la West Chester University of Pennsylvania.
En chiffres bruts, le succès du blended learning est indéniable. 90% des étudiants déclarent ainsi préférer les avantages de ce type de formation, qui laisse en particulier une large autonomie, et permet de progresser à son propre rythme. Une autonomie qui n’est pas synonyme de repli sur soi, puisque 65% d’entre eux estiment au contraire que le blended learning permet d’interagir plus facilement avec ses camarades, favorisant l’émergence d’une communauté d’apprenants.
Les TICE adaptés aux nouvelles générations d’étudiants
L’un des principaux atouts offert par le blended learning est la flexibilité prodiguée aux étudiants et aux enseignants, qui permet d’aménager de manière personnalisée une partie de son emploi du temps. En parallèle, l’utilisation d’outils numériques stimule l’attention des étudiants, habitués depuis l’enfance aux nouvelles technologies, de manière autrement plus importante qu’au sein d’amphithéâtres potentiellement surchargés.
Un autre sérieux avantage est celui des coûts, sensiblement réduits par l’usage du blended learning. Et tout le monde y gagne. Les étudiants réduisent leurs frais de transport, de restauration, et les universités leurs investissements dans les salles de classes, les heures de cours et les équipements.
Le blended learning est devenu une solution évidente dans les universités américaines au fil des années. La réciproque tend à se développer dans les universités françaises, avec toutefois un retard conséquent.