HelloMentor publie une infographie sur le phénomène des MOOCs en France
Les MOOCs sont l’un des sujets phares en ce moment dans le domaine de l’enseignement. HelloMentor, le site qui propose des cours particuliers à distance, fait le point sur le développement des MOOCs dans l’Hexagone.
Peu de cours en ligne dans les établissements français
La France reste encore loin derrière les Etats-Unis en matière de MOOCs. Selon l’infographie d’HelloMentor « Les MOOCs débarquent en France », seulement 3% des établissements français proposent des cours en ligne contre 80% pour les universités américaines. Pourtant, les élèves familiers avec les MOOCs ne sont pas tellement moins nombreux dans l’Hexagone que chez le géant américain. En effet, 20% des apprenants français connaissent bien les MOOCs face à 33% pour les apprenants américains. Une petite différence qui pourrait montrer que c’est bien le système éducatif français qui freine le développement des MOOCs et non les apprenants qui sont de plus en plus nombreux. Mais le gouvernement commence à réagir à travers son projet France Université Numérique qui a prévu le lancement de la première plateforme nationale de MOOCs. Une avancée technologique qui devrait permettre à l’Hexagone de rattraper son retard. Les écoles françaises permettent également de développer ce marché comme Centrale Lille avec son MOOC Gestion de Projet ou encore EMLYON qui vient d’annoncer le lancement de son MOOC sur l’entrepreneuriat.
Des points faibles pour les MOOCs
L’infographie n’oublie pas de soulever certains points négatifs des MOOCs. Le plus étonnant est la montée des certifications payantes, un aspect contraire à la règle de la gratuité des cours massifs et ouverts à tous.
Le taux d’abandon des inscrits est également à prendre en compte. L’infographie révèle que seulement 2% des élèves français ont suivi un MOOC jusqu’au bout. L’université de San José en Californie en a d’ailleurs fait les frais. Avec un taux d’abandon de 56%, elle a arrêté son MOOC hébergé par la plateforme Udacity. Des données qui pourraient inquiéter les acteurs des MOOCs sur leur avenir dans le monde de l’enseignement.