[Formation] Le micro-learning, l’évidence de la formation pro
Plus qu’un effet de mode, le micro learning s’implante solidement dans les entreprises. Pratique, économique et efficace, ce mode de formation utilise à la fois l’incapacité des nouvelles générations à rester concentrées plus de quelques secondes, et la tendance à consulter son smartphone en moyenne neuf fois par heure.
S’adapter à l’apprenant
Dans le monde professionnel moderne, un salarié est en moyenne interrompu toutes les 5 minutes, par une sonnerie de téléphone, une alerte mail ou toute autre manifestation digitale. Par ailleurs, 41% d’entre eux passent leur temps avec des occupations non liées directement avec leur travail, et qui de surcroit ne leur apportent aucune satisfaction personnelle.
Le micro learning, c’est avant tout un constat logique : dans un monde hyperconnecté et où tout va toujours plus vite, la formation professionnelle ne s’apparente plus vraiment à de longs apprentissages frontaux dans une sale fermée. C’est désormais à la formation pro de s’adapter aux apprenants, qui en pour deux tiers d’entre eux se plaignent de ne pas avoir le temps de faire leur travail correctement.
Des vidéos de 2 à 3 minutes
Le micro-learning, ce sont typiquement des formations archi-divisées en minuscules séquences, comme des petites vidéos toujours inférieures à trois minutes, exploitant le fait que toute vidéo dépassant 4 minutes a fort peu de chances d’être consultée. L’avantage de ce type d’outil, c’est de pouvoir être consulté à tout moment à l’initiative de l’apprenant, selon les besoins et les disponibilités.
Pour les entreprises, le micro-learning représente également un gain réel d’économies, puisque l’encadrement est réduit à son strict minimum, alors que le matériel utilisé se compose le plus souvent des propres solutions digitales du salarié. Ce nouveau mode de fonctionnement est aussi appelé « BYOD » (Bring Your Own Device »), aussi utilisé par les enseignants dans certains établissements scolaires.
Le micro-learning passe aussi par l’apprentissage collaboratif (social learning), utilisé consciemment ou non par 80% des salariés, qui apprennent au contact de leurs collègues, et apportent en échange leur propre expérience.